Hélène Laude est responsable de la plateforme d’investigation ICAReB-Clin de l’Institut Pasteur depuis 2023.
Titulaire d’un doctorat en médecine (spécialité Biologie Médicale) de l’Université Paris Descartes, elle a complété sa formation médicale par un Master en Immunologie (Institut Pasteur/Université René Diderot), un Diplôme Universitaire en Virologie Fondamentale (Institut Pasteur/Université René Diderot), et une thèse de doctorat en Science en Infectiologie (Université Paris Descartes) sous la direction du Pr Flore Rozenberg. Son travail de recherche portait sur le Polyomavirus de Merkel, le dernier virus oncogène chez l’humain découvert à ce jour et associé à un cancer cutané rare de pronostic sévère survenant principalement chez les sujets immunodéprimés ou immunosénescents.
Elle a rejoint l’Institut Pasteur en 2012 dans le cadre d’un contrat d’interface Assistance Publique des Hôpitaux de Paris – Institut Pasteur en tant que postdoctorante dans l’unité de Rétrovirologie Moléculaire du Pr Simon Wain-Hobson. Sa thématique de recherche était centrée sur l’analyse du rôle potentiel dans les processus de cancérogenèse chez l’humain de protéines cellulaires mutatrices de l’ADN dénommées APOBEC
En 2015, elle a été nommée responsable adjointe du Centre National de Référence des Papillomavirus Humains. Elle a été impliquée dans des travaux portant sur la prise en charge des lésions précancéreuses du canal anal induites par ces virus.
En 2017, elle a intégré l’équipe de la plateforme ICAReB-Clin (anciennement ICAReB) en tant que médecin de recherche clinique. Elle y coordonne des projets de recherche clinique impliquant la personne humaine visant dans la majorité des cas à l’amélioration des connaissances dans le domaine de la biologie ou la santé humaine ou au développement des tests de diagnostic. Elle est notamment l’investigatrice principale du projet de recherche générique COSIPOP dont l’objectif est de constituer une cohorte de sujets issus de la population générale et en bon état de santé global afin de permettre à la communauté scientifique d’utiliser la base de données et la collection d’échantillons biologiques humains associées principalement pour mener à bien des recherches préliminaires ou améliorer des méthodes d’analyse expérimentales.