Dans le cadre des missions définies par l’arrêté du 29 novembre 2004 (fixant les modalités de désignation et les missions des CNR, le CNR des Hantavirus est désigné par le Ministère en charge de la Santé, et plus particulièrement par la Direction Générale de la Santé (DGS) sur recommandation de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS), pour assurer la surveillance microbiologique des infections par hantavirus.
Les missions du CNR des Hantavirus définies dans l’appel à candidature de l’agence nationale de santé publique (Santé Publique France) le 19 juin 2016 ont été confiées, pour la période allant du 1er avril 2017 au 31 décembre 2022, à l’unité de Biologie des Infections Virales Emergentes (UBIVE) de l’Institut Pasteur à Lyon par arrêté du 7 mars 2017, puis à l’Unité Environnement et Risques Infectieux de l’Institut Pasteur à Paris par arrêté du 12 décembre 2019 (laboratoire coordonnateur ou « LC ») avec comme laboratoire associé le laboratoire de virologie de l’Institut Pasteur de Guyane à Cayenne.
Les missions spécifiques du CNR, telles que définies au cahier des charges de l’appel à candidature (InVS – janvier 2011) sont :
Apporter une expertise :
- participer au développement et à l’évaluation des techniques diagnostiques sérologiques et moléculaires des hantavirus, incluant les virus du Nouveau Monde en liaison avec les laboratoires des départements français d’outre-mer (DFA),
- apporter son expertise aux laboratoires de biologie de ville et hospitaliers pour le diagnostic des infections par les hantavirus (confirmation de diagnostic, identification de virus, séquençage),
- développer des collaborations avec des laboratoires étrangers, notamment au niveau européen.
Contribuer en lien avec l’Institut de veille sanitaire, à la surveillance épidémiologique :
- en s’appuyant sur un réseau de laboratoires,
- en participant à l’investigation de cas groupés,
- en collaborant avec les structures en charge de la surveillance chez l’animal.
Contribuer à l’alerte en signalant à l’Institut de veille sanitaire tout évènement inhabituel : augmentation du nombre de cas, apparition de cas groupés, modification des formes cliniques (répartition, modification de l’expression clinique, formes inhabituelles), introduction d’un nouveau sérotype sur le territoire, etc.