La plasticité des tissus vivants est illustrée par leur incroyable capacité à se régénérer et former des organes fonctionnels malgré de fortes perturbations. Cette plasticité est en grande partie basée sur la capacité de chaque cellule d’adapter son comportement aux informations locales (ex: signaux paracrines, signaux contact-dépendants, adhésion cellule-cellule) et des informations concernant le tissue entier (ex: taille, forme, densité). Notre équipe s’intéresse à la plasticité du comportement des cellules et plus spécifiquement à la régulation et l’ajustement de la mort cellulaire en contexte épithélial. Les épithéliums jouent le rôle de barrière physique et chimique au sein de l’organisme grâce à la formation de couches imperméables de cellules adhésives. Nous travaillons actuellement sur deux questions :
- L’influence des forces mécaniques et de la forme des cellules sur l’induction de la mort cellulaire et sa contribution au développement de l’organisme, à l’homéostasie des tissus et à la compétition entre les cellules
- L’orchestration de l’élimination des cellules épithéliales par les caspases et la prise de décision cellulaire
Nous utilisons la mouche du vinaigre (Drosophila melanogaster) pour répondre à ces questions en utilisant une combinaison d’approches génétiques, d’imagerie vivante, d’analyse d’images quantitative, de machine learning, d’optogénétique et de biophysique.