Les bactéries font généralement face à des environnements changeants. Vibrio cholerae est un exemple de bactérie aquatique qui pousse généralement sur des coquilles de crustacés, mais qui est aussi capable de coloniser l’intestin des mammifères. Les bactéries se retrouvent souvent en présence de très faibles concentrations d’antibiotiques dans leur environnement, ce qui les pousse à développer de nouvelles stratégies pour survivre et s’adapter. Certaines de ces stratégies impliquent des mécanismes permettant aux bactéries de modifier leur génome, en augmentant transitoirement leurs taux de mutation, les réarrangements ou par transfert horizontal de gènes. J’étudie les effets biologiques de faibles doses d’antibiotiques, et en particulier leur impact sur l’induction de réponses au stress, les réarrangements génomiques ultérieures, et la résistance aux antibiotiques.