Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) est au centre des efforts de lutte contre les infections à l’échelle mondiale. La migration du SARM d’origine communautaire (CA-MRSA) dans les hôpitaux et la récente augmentation de la résistance aux antibiotiques des souches de CA-MRSA rendent ce pathogène difficile à traiter en raison de la présence d’un large éventail de facteurs de virulence et de la plasticité génomique. La formation de biofilm est un mécanisme qui contribue à la pathogenèse de S. aureus dans les plaies cutanées infectées en conférant une protection contre les antibiotiques et la réponse immunitaire de l’hôte. La polyvalence de S. aureus pour former un biofilm est au cœur de la pathologie des lésions cutanées difficiles à traiter, y compris les brûlures causées par une chaleur excessive. Dans le cadre de notre projet de recherche, nous cherchons à comprendre les mécanismes impliqués dans la formation du biofilm et la façon dont il module l’infection pathologique de la plaie par S. aureus. Notre objectif est de développer de nouveaux traitements qui apportent une activité antibactérienne et anti-biofilm à la source de l’infection. Un traitement antimicrobien idéal devrait réduire efficacement la charge bactérienne de la plaie sans compromettre la viabilité des cellules hôtes. Il doit favoriser en toute sécurité une guérison rapide avec des résultats fonctionnels et esthétiques optimaux.
Les plaies cutanées