L’émergence du virus de l’encéphalite à tiques (TBEV) en Europe et la reconnaissance de sa transmission par voie alimentaire représentent un défi croissant. La grande variabilité clinique observée chez les patients suggère une forte composante génétique de l’hôte, qui reste encore très mal caractérisée pour la voie d’infection orale. Mon projet de doctorat vise donc à caractériser les facteurs génétiques et les mécanismes fonctionnels de l’hôte qui déterminent la sensibilité à l’infection par le TBEV après une exposition par voie alimentaire.
Actuellement doctorante, mon projet se situe à l’interface de la virologie et de la génétique de l’immunité. Il s’inscrit dans une collaboration privilégiée entre l’UMR Virologie 1161 (ANSES, ENVA, INRAE), pour son expertise sur les virus émergents et infections alimentaires, et le Laboratoire de Génétique de la Souris, Immunité et Infections de l’Institut Pasteur, pour son approche de pointe en génétique de l’hôte. Ce double ancrage me permet d’aborder ma question de recherche avec une vision intégrée, de la molécule à la santé publique.
En parallèle de ma thèse, je suis investie dans la communauté scientifique en tant que chargée de communication pour la section Jeunes de la Société Française de Virologie (jSFV). Mon rôle est d’animer nos réseaux sociaux pour connecter la nouvelle génération de virologistes, mettre en lumière leurs travaux et partager les opportunités de carrière essentielles à notre développement.